samedi 27 avril 2013

18. Le deuil




Perdre un être cher conduit à faire un travail de deuil.

Le deuil et ses différentes étapes, comme la colère... Le chagrin... La culpabilité... Est un véritable travail long et douloureux jusqu'à l'acceptation.

La mort, selon les cultures, selon l'éducation, selon la religion, n'a pas la même signification, ni le même "but".
Il n'existe plus aujourd'hui suffisamment de regroupements familiaux pour évacuer la douleur en parlant de la personne disparue et l'on se retrouve alors seul face à un chagrin immense fait de pourquoi et de si...

Consulter permet d'évacuer, non pas la personne chère et disparue mais tous les ressentis normaux mais douloureux qui accompagnent ce deuil.

L'on parle également de deuil pour tout ce qui concerne les ruptures de la vie, quelles soient familiales, sociales, sentimentales ; là se trouve également un travail de deuil.

17. Société




Un tableau noir, où il n'est plus permis d'exister en tant personne, voilà l'image que me renvoie la société d'aujourd'hui.

Des numéros...
Mais plus de lettres...

Et où est l'être ? Volé !

Elle vous fait souffrir ?

Soyez et parlez...

mercredi 3 avril 2013

16. Hypocondrie




Nid d'angoisses incontrôlables, l'hypocondrie est une douleur souvent incomprise par l'entourage.
L'hypocondriaque s'enferme dans un monde presque paranoïaque puisque vont uniquement à lui, microbes, virus et autres maladies.

Ce trouble peut conduire aux TOC par l'évitement de tous contacts avec 'l'objet' dit contaminé et par là même à des rituels contraignants afin d'éviter la contagion.

Il s'isole également pour les mêmes raisons, ne pouvant malgré tout s'empêcher de feuilleter les pages médicales afin d'y découvrir la maladie dont il peut bien souffrir depuis quelques secondes.

Trouble handicapant certes, mais qui en plus peut conduire à une somatisation pouvant favoriser l'arrivée de ce qui est le plus craint par la personne touchée par cette souffrance.

Les origines en sont aussi divergentes que convergentes mais la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre.
S'il est difficile de parler de cette peur à ces proches, il est indispensable de poser les mots avant que viennent les maux.

15. Perversions




Il n'est pas de mon ressort de traiter les pervers mais les victimes.

Les victimes de pervers narcissiques sont les plus courantes dans mon cabinet, cette perversion étant plus répandue qu'il ne parait car le pervers narcissique ne se reconnaitra jamais comme tel ignorant les dégâts qu'il cause autour de lui.

Ignorant, non dans le sens 'ne sachant pas' mais dans celui 'peu importe'.

Sa victime devient sa proie et pour rien au monde ne la lâchera.

Être victime d'un (d'une) pervers (perverse) narcissique c'est comme être emporté par un cyclone. Hachée, mâchée, vampirisée, culpabilisée puis balancée à des milliers de kilomètres de leur vie ; totalement perdue, voilà ce que devient une victime de pervers narcissique, un être détruit se posant des questions sur sa valeur, qui elle aussi a été hachée menu menu... 
S'interrogeant sur ses valeurs restantes et non celles que le pervers lui a inculquées.

Le plus important est d'accepter le fait d'avoir été victime car l'égo sur-développé du pervers narcissique qui n'est d'ailleurs qu'apparence ; enveloppe totalement créant une addiction à lui même et à lui seul qui ne permet qu'une faible résurgence de lucidité chez sa proie mais si faible soit elle, saisissez là car se remettre d'un tel lavage de cerveau et de sentiments demande un travail psychanalytique important afin (et cela est courant) de ne pas retomber dans la toile tissée par un autre pervers narcissique.

14. Couple




Le couple peut être solitude à deux...

Plus rien ne passe... Le courant est coupé et pourtant, hier encore...

Oui, vivre en couple n'est pas facile dans cette société où il n'a plus de place, où chacun mène sa carrière indépendamment de l'autre, pour une belle maison... Une belle voiture... Une belle télé...

Sous prétexte d'agir pour le bien être et le confort de l'autre l'on devient à tel point matérialiste que le conjoint lui aussi devient matériel.

Non, se comprendre à nouveau n'est pas impossible, le tout étant de ne pas laisser s'installer trop longtemps cette épouvantable 'Indifférence'

Au siècle où la télévision règne dans les chambres conjugales où voulez vous trouver l'espace de dialogue, d'échanges et de sexualité ?

En parler ensemble avec une personne neutre comme votre thérapeute, vous aidera tout d'abord à vider les poubelles de reproches qui encombrent votre espace vital, puis ensuite, vous guidera vers le possible ou le créatif.

mercredi 27 mars 2013

13. Relationnel




Dans ce monde qui se voudrait 'ouvert' mais qui, bien au contraire n'a jamais été aussi fermé, le relationnel se meurt.

La peur de l'autre s'est installée lentement mais surement.

Le droit à la différence n'existe plus, alors comment exister lorsque l'on est différent ?

Différent par la taille, le poids, la couleur, le handicap, le niveau d'études, ect...

Nous sommes préfabriqués mais venons tous d'un moule différent ainsi être hors normes n'est pas une maladie, je vous l'assure !

Dans cette objectivité maladive ou il nous faudrait être semblables nos semblables non semblables meurent de solitude et d'abandon.

La société a crée un mal 'le manque de confiance en soi' qui détruit mais qui se traite par la parole.

Ne plus avoir peur des autres et s'assumer simplement en tant qu'être humain est possible, encore une fois, il suffit pour cela de paroles et d'écoute.

mardi 26 mars 2013

12. Phobies




Nous avons tous nos phobies, faisant partie du règne animal cela semble logique et ces phobies sont aussi protectrices, sauf lorsqu'elles deviennent envahissantes et handicapantes et très souvent d'ailleurs, au regard des autres...

Mais très souvent aussi, nos phobies ont été créées par notre entourage d'enfant.

J'ai souvenir d'un voisin âgé de plus de 40 ans et qui restait persuadé que s'il touchait une salamandre il prendrait les mêmes teintes. 
Nous ne sommes pas là dans l'inné mais bien dans la transmission.

A l'heure ou l'on prend l'avion aussi simplement que l'on utilise sa voiture, pour certains, ce n'est pas si simple et je prendrai d'ailleurs la claustrophobie comme exemple.

La claustrophobie trouve sa source très souvent dans la naissance même, si vous souffrez de ce trouble, demandez à votre mère comment s'est déroulée votre naissance, vous serez surpris de la réponse et de la description...

La claustrophobie va et vient, elle peut disparaitre un temps, puis réapparaitre et quelles relations entretenez vous avec votre mère aux moments des réapparitions ?!

Oui... L'origine des phobies se logent bien loin de notre conscient.

Et si nous en parlions ?

11. Sexualité




Le sexe est à tous les coins des écrans, tellement banalisé qu'il en devient indécent pour ceux qui en souffrent.

Les problèmes sexuels sont la source de nombreux maux et troubles précédemment cités dans cette suite d'articles, car avoir une vie sexuelle épanouie c'est avoir une vie tout simplement !

Il n'est point de tabou entre votre thérapeute et vous, rien ne le gênera ni le fera rougir pas plus qu'il ne pleurera sur certaines situations car la sexualité c'est aussi son métier l'écouter,  la comprendre et ne jamais la juger.

Je pourrais citer de nombreux problèmes sexuels mais à quoi bon puisque là surtout chacun est différent, mais il n'est pas de problèmes sexuels dont on ne peut parler ne serait ce que pour se libérer de cette 'honte' parfois ancrée "grâce" aux tabous de nos ainés...

dimanche 24 mars 2013

10. Echecs




Une accumulation d'échecs n'est pas due à la malchance.

Une accumulation d'échecs est due à une souffrance tellement réelle et tellement palpable que le renvoi que vous faites de vous même ne peut vous permettre d'atteindre le 'souhaité'.

Vous avez accumulé tant et tant de 'non dits' qu'ils ont déterminé ce que vous rendez : 

- le vide !

Qui voudrait embaucher une personne vide ?
Qui pourrait aimer une personne vide ?

Bien sur, votre vie à un sens mais pas un sens unique et ne regarder que le côté obscur et ce même inconsciemment vous ramène à un miroir d'échecs successifs.

Vous en êtes épuisés, mais regardez les valises que vous portez depuis tant d'années, les vôtres et celles des autres... 

Peut être serait il temps d'être autre chose qu'un porteur de :

Mauvais homme
Ou
Mauvaise femme

Mauvais fils
Ou
Mauvaise fille

Mauvais mari
Ou
Mauvaise épouse

Mauvais père
Ou
Mauvaise mère

Posez vos valises :
En clair ; il est temps de vous occuper de VOUS !

jeudi 21 mars 2013

9. Toxicomanie




Même si je me répète, là plus que jamais, je le réitère :

- L'on ne nait pas en l'état de toxicomane

L'on ne fait pas le choix de le devenir, l'on fait juste le choix inconscient de se détruire.

Ayant suivie une formation d'addictologie j'ai pu voir et constater les traitements, les avancées, et j'ai pu aussi ne pas être d'accord avec justement certains traitements...

Je me suis dans tous les cas formée et surtout forgée une opinion sur le mot 'traiter' et encore une fois, si l'on ne met pas de mots sur ces maux tout traitement s'avérera inutile car 'la bête' que représente l'addiction n'aura de cesse de revenir, hantée par des paroles entendues et non rendues.

Le toxicomane et qu'elle que soit l'addiction est une souffrance pour lui même et pour son entourage, mais il est avant tout un humain en grande détresse morale emprunt de culpabilité de toutes sortes et de toutes espèces.

Établir un rapport de confiance est primordial, tout comme ne pas sentir le poids du jugement déjà fait par les autres.

Accepter de comprendre ce désir d'autodestruction et amener doucement au désir de reconstruction, là est mon travail !

8. TOC et TCA




TOC :

Troubles obsessionnels compulsifs :

Terribles troubles qui s'installent insidieusement dans une vie souvent tourmentée par des évènements douloureux du passé.

Comme un enfant pour se protéger ne se couchera qu'après avoir placé différents objets à des endroits précis afin d'être certain au réveil que rien de sa vie n'a changé ; l'adulte atteint par ce trouble cherche le même but : être rassuré par la vie !

J'ai travaillé sur ce trouble avec des patients qui s'en sont sortis, mais je ne vous dis pas que je pourrai vous sortir de cette souffrance, je n'ai pas cette prétention, juste vous donner espoir en vous disant : c'est possible !


TCA :

Troubles du comportement alimentaire :

Mon rôle dans ce trouble, ne peut être que complémentaire, vous aider à trouver l'origine et en parler suffisamment pour vous donner le courage d'aller plus loin dans votre traitement.

Vous aider à trouver les endroits nécessaires à votre guérison et ne pas vous lâcher la main durant ce long et douloureux travail qui vous attend : vous accepter et vous aimer...

mercredi 20 mars 2013

7. Troubles paniques




La panique est un état et pratiquement un état dans l'état...

La panique est un signal d'alarme.

Le trouble panique ou encore l'attaque de panique reste encore incompris par de nombreux spécialistes et pourtant la personne qui en souffre se trouve enfermée dans la peur de la survenance de la crise qui se présente très souvent dans de mêmes lieux ou de mêmes circonstances.

La peur de mourir, de devenir fou, de partir...où ?

Des sueurs froides avec cette intime persuasion que ce mal être est inscrit sur votre visage.

Difficile de dire ce qui est le plus douloureux à vivre : la crise en elle même ou la peur de sa survenance ?

Oui, la panique est le signal que quelque chose dans votre vie doit changer, qu'un nœud s'est créé et que seul il se noue d'avantage...

Si l'entourage peut être bénéfique à ce moment précis il peut être tout aussi nocif, car s'il y a douleur il y a point de douleur et ce point de douleur est peut être justement dans le nœud qui vous étouffe durant ces crises.

lundi 18 mars 2013

6. Abus sexuels




Fondatrice et présidente d'une association luttant contre inceste et abus sexuels, dont je tairai le nom pour plusieurs raisons :
- D'une part, cette association est en sommeil par manque de personnes souhaitant s'y investir.
- D'autre part, parce qu'il m'a été reproché pour reprendre les termes exacts 'de me faire de la pub avec cette association'.

Sans commentaire... Il est encore en France des choses dont il ne faut pas parler !!!
Mais je ne suis pas de celles que cela effraie et mon association reste là pour aider lorsqu'il est indispensable que je dépasse le cadre d'une thérapeute !

J'ai créé cette association il y a environ 7 ans suite à plusieurs petits bouts de choux venus à mon cabinet pour être suivis suite à inceste.

Mes connaissances quant aux ravages de l'abus sexuel quel qu'il soit ne sont pas théoriques mais réelles, entendues et réentendues !

J'ai le souvenir d'une patiente qui en arrivant dans mon cabinet m'a de suite posé cette question :
- Dites, vous n'allez pas pleurer lorsque je vais vous raconter mon histoire car la seule psychologue que j'ai vu avant vous était en larmes et j'ai du la rassurer...
Non ! Je ne pleure pas, j'écoute et je calme; j'apaise de mes mots et vais en chercher d'autres en vous.

Il n'est pas de degré à l'abus sexuel, de l'attouchement ou viol les séquelles psychologiques sont les mêmes.

Le refoulement est le plus gros obstacle à la thérapie mais non insurmontable, car de mots en mots les souvenirs reviennent et il est indispensable qu'ils reviennent et sortent, de manière à pouvoir avancer. Je n'ai  pas dit 'oublier' car 'oublier' est impossible. Il faut apprendre à vivre avec ce vécu douloureux et se réapproprier ce corps considéré par la personne abusée comme 'sali'.

Attention, être victime n'est pas un état et la volonté de s'en sortir passe aussi par l'étape de la non victimisation.

Je sais écouter ces maux et mots, même lorsqu'ils ne sont pas prononcés et je connais la douleur qui découle de ces actes et tous les handicaps que cela peut provoquer chez une victime, enfant ou adulte.

dimanche 17 mars 2013

5. Les angoisses




Le mal du siècle... Des siècles... de l'industrialisation, de la facilité et de la consommation...
Mes mots vous sembleront durs mais pourtant réels !

Quelle place aurait pu avoir l'angoisse du temps de Hugo ou Zola ? Hormis l'angoisse de survie mais est ce de celle ci dont nous parlons ?
Le laboureur, le mineur, n'avaient qu'une seule et même angoisse 'le pain' !!!

Aujourd'hui la souffrance de l'angoisse est là et je ne nie certes pas cette souffrance, l'on nous a créé des besoins et le temps d'y penser et ce parasite y a trouvé son nid.

Qu'elle femme n'a pas dans son sac à main aujourd'hui un tube d'anxiolytiques ?

Nous vivons dans un monde de solitude, autre cocon pour ce fléau !

Alors que faire de ces angoisses qui nous rongent la vie et nous empêchent de la voir telle qu'elle est ?
En parler...

Les sortir pour ne plus les subir.
Les sortir pour les comprendre.
Les sortir pour les chasser.
Et enfin relativiser...

samedi 16 mars 2013

4. Burnout




Soit les personnes touchées par le burnout ont encore des mots et soit elles n'en ont plus !

Leur vision se réduit à des dossiers, dossiers, des dossiers...
MON travail, MON patron, MON retard...

Ainsi tel le lapin d'Alice, elles courent montre en main en hurlant "je suis en retard - je suis en retard - je suis en retard"

Pratiquement inatteignables en début de thérapie, le regard ailleurs et la bouche muette ou le regard hagard et la bouche débordant de mots sans aucun sens 'commun' ...

Pas de vie en dehors du travail... Plus... Plus rien...

Devenues imperméables à toutes sortes de vies hors celle du bizness, les mots de leurs conjoints glissent sur elles. Des enfants ? Quels enfants ? 

Ainsi sont les dégâts du burnout ; une terre brulée ou rien de vivant ne repousse...

Doucement se réapproprier SA vie en thérapie mais avant cela tellement d'obstacles pour admettre en être arrivé là...

C'est très souvent l'indifférence des proches et la distance qu'ils construisent par protection qui conduit à consulter mais sans encore la réalisation de son propre problème, les autres ont un problème...

Mais surtout du fait de consentir à comprendre, en l'état actuel des choses, que si une famille elles ont, elle se trouve dans un bureau, sous des dossiers et non au foyer...

vendredi 15 mars 2013

3. Bipolarité




Trouble bipolaire - Etat limite - Trouble borderline - Maniaco-depression
....
Que de termes effrayants et que d'explications toutes aussi effrayantes !

L'être humain n'est pas une machine et même si le psychisme est un mécanisme, sous quel prétexte aurions nous le même et partirions nous dans la vie avec les mêmes capacités et incapacités face aux traumatismes de la vie.

Derrière tous ces 'troubles' se trouvent avant tout "un nœud" que l'inconscient a savamment fabriqué et que le conscient tente de dénouer sans cesse et si il n'y trouve pas un intervenant pour tenir l'un des bout de la ficelle, ce nœud ne cessera de se reformer et de s'agrandir.

La personne bipolaire ne s'est pas éveillée un matin en l'état, des tonnes de facteurs ont fabriqué cette immense souffrance rayonnante. 
Rayonnante dans le sens où l'entourage du bipolaire ne cesse d'éviter le boomerang, prévenu et informé de cet état, il saura rattrapé ou éviter l'objet, c'est pour cette raison que je conseille toujours à l'entourage du souffrant de suivre également une thérapie afin de se connaitre mieux et donc s'armer d'un bouclier et de patience et de présence et aussi et surtout de connaitre les différents passages que peut emprunter cette souffrance.

Pour moi, et cela n'engage que moi, la bipolarité (ainsi que tous les termes associés), n'est que l'inverse de la résilience et son rendu quotidien en est la preuve.

Le bipolaire a un excessif besoin d'être aimé et rassuré allant pour cela jusqu'à se mettre en danger ;  mais il a avant tout besoin de paroles entendues et évacuées.

jeudi 14 mars 2013

2. Harcèlement




S'il existe de nombreuses formes de harcèlement il n'est qu'une douleur : celle de la victime.

Le harcèlement au travail détruit l'individu dans ce qu'il a de plus précieux 'son intégrité' !

Oser en parler est déjà faire le pas contre un harceleur malgré la peur car la force de ce pervers qui vous harcèle est le silence dans lequel il vous a enfermé.

Le harcèlement au travail n'a pas de conséquence seulement sur ce lieu mais partout dans votre vie. Vous vous sentez diminué, inutile, incapable... C'est bien ce que vous avez entendu sortir de cette bouche malade de pouvoir.

J'ai écouté des enregistrements de mes patients faits sur leur téléphone portable, j'ai en tendu l'immonde partant du travail et arrivant à l'intime.

Le harceleur est capable de tout pour vous détruire et je le répète, votre seule force est la parole.

J'ai assisté, secondé mes patients harcelés, je vais même jusqu'à témoigner car le harcèlement est un crime et la loi est là désormais pour punir ce crime.

Le harcèlement conduit la victime à un retour dans l'enfance 'puni' est l'état dans lequel arrive la personne harcelée dans mon cabinet.

L'état dépressif s'installe progressivement, puis vient la somatisation.

Si le sujet est jeune une régression s'effectuera, s'il est d'âge mûr nous parlerons d'expansion et dans les deux cas il y aura dépersonnalisation.

Si aujourd'hui le harcèlement au travail est puni d'emprisonnement ce n'est pas du au hasard  mais à des statistiques incluant un taux de suicides encore bien caché mais sachez qu'être harcelé n'est jamais anodin psychologiquement et pour preuve l'arrêt maladie qui souvent en découle est désormais du domaine de l'accident du travail.

Ne restez pas enfermé dans cette toile tissée autour de vous, ouvrez vous !

mercredi 13 mars 2013

1. Dépression



La meilleure représentation de la dépression pourrait être : le vide

 Être dépressif ou dépressive représente une telle souffrance incomprise par l'entourage qu'il soit familial, amical ou professionnel, qu'entendre 'bouge toi' 'secoue toi' est non seulement douloureux mais inutile car, bien sur vous l'entendez, mais l'enveloppe vide qui contient votre cerveau anesthésié par la douleur ne peut imprimer aucune de ces paroles, qui se voudraient aidantes mais ne sont que blessantes.

 L'état demi-comateux du dépressif est construit de frustrations ainsi que de culpabilité.

 Trop souvent l'on considère la dépression comme réactionnelle (ce qui peut l'être) mais l'on écarte dans le même temps l'origine en éliminant par là même l'original de la personne malade pour n'en voir et n'en examiner que la face visible de l'iceberg, uniquement ce qui émerge et non ce qui est immergé et qui fort justement submerge la personne en souffrance.

 J'entends souvent en première séance :
 - Je suis dépressif parce que...
 Mais c'est bien le 'car' que j'attends ; le 'parce que' n'étant qu'une évidence d'un parfait évitement.

 Bien entendu, l'on guérit d'une dépression et si justement c'est une addition qui vous a conduit à cet état c'est une soustraction de mots qui vous en sortira.

 J'ai eu à soigner beaucoup de dépressifs qui pensaient ne jamais guérir et pourtant !

Pathologies (ne craignez pas ce mot)

Chaque jour je déposerai ici différentes pathologies selon ma description et souvent ma manière de les traiter.

Non, ne craignez pas ce mot car comme le disais mon pair Jacques Lesage de la Haye avant chacun de ses cours :

" Nous sommes tous des névrosés mais heureusement pas tous des psychopathes "

mardi 12 mars 2013

Pourquoi psy et coach ?



De formation psychanalyste et psychothérapeute, exerçant depuis près de 15 ans, je me suis rendue compte que notre société avait d’autres besoins et que la capacité de l’humain à la comprendre, à la subir, à la vivre tout simplement, devenait de plus en plus complexe pour la majorité.

Issue d’une école Reichienne, donc proche de l’être humain en son entier.

Je me suis formée également à :
-         L’addictologie
-         L’ethnologie
-         La sociologie
-         La théologie

Spécialisée également dans les problématiques :
« Incestes et abus sexuels »
« Bipolarité »
« Burn-out »


Le coaching, à la différence de la psychanalyse et la psychothérapie agit dans le ‘ Maintenant’ ; j’utilise le moment maintenant, le préférant au mot présent car les deux autres secteurs peuvent également servir le présent mais pas le maintenant.

Je m’explique :

Si je vous suis en tant que psy uniquement, je ne pourrai agir avec vous sur un problème à résoudre maintenant. Si demain, vous devez vous présenter à un examen – un entretien d’embauche – une conciliation de divorce – un procès – etc. seul votre coach pourra vous soutenir, la psy elle aura pu agir en amont, donc dans le présent mais pas dans le maintenant.

Là, se trouve toute la différence entre psy et coach, les deux n’étant pas incompatibles mais au contraire complémentaires.

Psy / coach pour qui ?



A chaque étape de notre vie nous rencontrons des problèmes qui parfois nous semblent insurmontables, nous pouvons même aussi en avoir honte tant ils nous semblent également futiles.
Mais rien n'est futile lorsqu'il y a souffrance et je ne fais de différence entre aucune souffrance car toutes sont respectables et doivent être respectées.

Vous souffrez ! Depuis longtemps, depuis hier, depuis aujourd’hui…

Même le ‘depuis aujourd’hui’ est déjà trop !

La douleur présente ce jour trouve peut être sa racine dans un passé lointain, mais l’important voire l’urgent est tout d’abord de la faire cesser car l’on ne peut pas avancer avec une épine dans le pied. D’abord on la retire, puis on désinfecte la plaie, l’on y pose un pansement, plus l’antidouleur qu’est la parole.
Là, la coach intervient.

Maintenant l’on peut poser un pied devant l’autre mais peut être, même surement, à un moment donné on aura le désir de savoir comment cette épine s’est nichée là.
Là, la psy interviendra.

Psy /coach s’adresse à tous et toutes, grandes souffrances et petites douleurs, ne restez pas seuls (es) face à elles !

Coach de vie



Oui je suis aussi coach de vie car la vie est ce qu’elle est avec ses joies et ses peines.
Tout ce que l’on supporte seul jusqu’au moment où l’on touche le fond de la piscine et que d’un coup de pied venu d’on ne sait où l’on refait surface pour demander de l’aide.

Harcèlement au travail
Crainte de perdre son emploi.
Ne pas trouver d’emploi
Problèmes de couple
Problème avec soi
Problème avec les autres en général
Deuil
Déprime
Dépression
Mal être constant

Et bien d’autres raisons encore….

Oui pour tout cela, je suis là au moment où vous avez besoin de moi !


Séances de relaxation / gestion du stress



La gestion du stress et des angoisses passe par :

-         Des séances de relaxation
-         Des positions au coucher
-         Des pensées positives répétées

Par ces actions que j’ai créées au fur et à mesure de l’exercice de ma profession, ainsi que par mes formations et également par mes années d’analyse personnelle, nous obtenons ensemble des résultats rapides de gestion du stress par retour psychique aux séances et un impact positif sur les suggestions négatives de notre inconscient créatrices d’angoisses.

Coaching scolaire

Vous êtes adolescent (e) 

Ou : tu es ado !
C'est toi qui vois ce qui te met le plus à l'aise.
Bref, tu rencontres des problèmes scolaires, tu te sens démotivé(e), des problèmes d'incompréhension avec tes profs et/ou en famille.
Sensation de harcèlement ou harcèlement réel.
Tu dors mal, tu as des angoisses ; tu te sens agressif ou agressé (e) ; tu as des idées noires.
Le brevet approche et tu stresses persuadé(e) que tu n’y arriveras pas.

Parfois, il suffit d’un grain de sable dans un petit rouage pour que plus rien ne fonctionne, la coach peut t’aider à le retirer et la psy sera ton journal intime.


Vous êtes jeune adulte 


Un peu ce que j’ai décrit pour ce qui concerne les ados avec en plus l’avenir tout proche d’adulte avec tout ce que cela comprend de responsabilités et peut être le BAC bientôt, ou +++ donc gros stress et parfois de grosses pressions, que l’on se met soi même ou que l’on subit !

Ne gâchez pas votre année, parlez !


Vous êtes parents 

Vous vous inquiétez pour votre enfant adolescent ou jeune adulte qui présente des signes de lassitude, d’agressivité ou des troubles alimentaires, phobiques, agoraphobiques, d’isolement  et autres…
ceci se faisant ressentir dans sa scolarité. Dans sa vie scolaire.

La psy pourra vous écouter et la coach aider votre enfant !

Tarifs des consultations

Mes tarifs s'adaptent à vos revenus ainsi qu'à votre situation

N’hésitez pas à me contacter !

Comment consulter



Dans mon cabinet, si vous vivez près de chez moi.
Par mails et téléphone si vous vous trouvez éloignés